Frappes de la coalition, bombardements russes, vols de l’aviation syrienne, présence de missiles sol-air et de drones de la CIA… Le ciel syrien risque de devenir rapidement l’espace aérien de tous les dangers. La France elle aussi poursuit ses missions - renseignements et frappes - mais ne parle pas aux Russes comme l’explique le colonel Gilles Jaron porte-parole de l’état-major des armées à Paris.
« Nous agissons en coordination avec les membres de la coalition. Le pays auquel vous faites référence (la Russie) à ma connaissance n’est pas dans la coalition. Et nous volons lorsque nous avons la certitude de n’avoir aucune difficulté durant notre vol », affirme Gille Jaron.
Pour avoir une vision claire de ce qui se passe dans le ciel syrien la coalition peut envoyer un avion radar AWACS, surveiller les mouvements aériens. Les avions russes comme les appareils occidentaux disposent aussi de moyens d’identification radio ami ou ennemi. Mais pour être réellement efficace, indique un expert, il faudrait insérer un officier russe dans le centre de contrôle aérien qui gère les opérations de la coalition. L’objectif est d’éviter qu’un incident entre deux avions ne dégénère en crise politique grave.