Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
L'objectif officiel de l'opération est de faire baisser le prix des logements en Israël en accélérant les mises en chantier et la durée des travaux de construction. C'est un des principaux objectifs du gouvernement de Benyamin Netanyahu. Mais les choses se compliquent du fait que le procureur général israélien émet des réserves face à cette décision.
Le gouvernement israélien s'est en effet engagé, il y a 4 ans de cela, à ne pas faire venir de main-d'oeuvre étrangère avant la conclusion d'accords bilatéraux avec les pays d'origine des travailleurs immigrés. Cela afin d'éviter que les intéressés ne soient contraints de payer de fortes sommes à des intermédiaires pour obtenir des permis de travail dans des conditions souvent douteuses.
La main-d'oeuvre palestinienne moins employée qu'avant
Israël et la Chine ont entrepris des négociations pour la signature d'un accord de ce genre mais les contacts n'ont pas encore débouché sur des résultats concrets, notamment pour ce qui est de l'emploi des travailleurs en Cisjordanie. Les constructions dans les colonies représentent 3 % de l'ensemble des mises en chantier en Israël.
Les travailleurs immigrés remplacent petit à petit la main-d'oeuvre palestinienne dans de nombreux secteurs de l'industrie en Israël. Le secteur du bâtiment emploie 216 000 travailleurs dont 37 000 Palestiniens et 6 000 travailleurs étrangers, parmi lesquels 3 700 Chinois.