Les roquettes se sont abattues sur un marché de la ville de Marib, située à l'est de Sanaa, la capitale du Yémen. Une attaque attribuée à la rébellion chiite dont plusieurs combattants avaient été tués quelques heures plus tôt lors d'un raid de la coalition emmenée par l'Arabie Saoudite.
Selon l'ONU, le conflit au Yémen a fait plus de 4 500 morts depuis le début des bombardements de la coalition en mars dernier. C'est dans ce contexte que le pouvoir yéménite en exil annonce qu'il participera à de nouvelles négociations qui doivent débuter la semaine prochaine dans un pays voisin, le Sultanat d'Oman.
De son côté, la rébellion chiite houthie n'a pas encore officiellement confirmé sa participation, mais l'émissaire de l'ONU, Ismail Ahmed Ould Cheikh, assure que tous les protagonistes ont donné leur accord.
En juin dernier à Genève de précédentes négociations sur le Yémen avaient échoué. Depuis, la coalition arabe qui soutient le président en exil Abd Rabbo Mansour Hadi, a repris du terrain face aux rebelles houthis. Reste à savoir si cette modification du rapport de force facilitera ou non la recherche de la paix.