Il était considéré comme l'un des principaux cyber-jihadistes de l'Etat islamique. En troisième position sur la liste des membres du groupe terroriste à abattre par les Etats-Unis.
En 2012, Junaid Hussain a 19 ans. Il n'est pas encore jihadiste, mais déjà très bon pirate informatique. La mise en ligne d'informations personnelles de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair lui vaut six mois de prison. Une fois sorti, Junaid Hussain rejoint le groupe Etat islamique en Syrie et publie des informations permettant d'identifier 1 300 militaires et employés gouvernementaux des Etats-Unis. Egalement, au printemps dernier, il donne une liste de cent noms de militaires américains à abattre.
L'homme, également connu sous le nom de Abu Hussein Al Britani, était un des grands recruteurs de l’organisation Etat islamique. Sur les réseaux sociaux, il incitait les sympathisants du groupe à mener des attaques de type « loup solitaire ». Junaid Hussain serait également impliqué dans des affaires de piratages de comptes Twitter, comme celui du commandement militaire américain au Moyen-Orient.
Enfin, son nom est cité dans l'attaque menée, il y a quatre mois, contre un festival de caricatures de Mahomet à Garland, au Texas. Il avait tweeté des mots d'encouragement aux assaillants peu après qu'ils ont ouvert le feu.