L'Autorité palestinienne établie à Ramallah, en Cisjordanie occupée, ne décolère pas. Elle accuse le Hamas de vouloir entériner politiquement la séparation physique des Territoires palestiniens, en cherchant un accord avec Israël. Faux, rétorque le leader du Hamas. « Nous sommes ouverts à tous les efforts : palestiniens, arabes, islamiques, régionaux et internationaux (...) Mais cela ne se fera pas aux dépens de l'unité de la Cisjordanie et de la bande de Gaza », a-t-il martelé.
Khaled Mechaal précise que les points négociés sont : la reconstruction de Gaza, ravagée par la guerre il y a un an ; la levée du blocus et l'ouverture des points de passage avec l'Egypte et Israël ; l'ouverture d'un port et d'un aéroport ; et la résolution du contentieux des 50 000 fonctionnaires engagés par le Hamas après son coup de force en 2007 à Gaza, dont l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas refuse toujours de verser les salaires. Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, serait selon plusieurs sources l'un des intermédiaires des négociations.