Principal enseignement des bonnes feuilles publiées par WikiLeaks : l'Arabie saoudite a souvent recours au carnet de chèques pour s'assurer du soutien de grands médias arabes et de personnalités politiques du Moyen-Orient.
Exemple parmi tant d'autres, l'Arabie saoudite a financé des partis politiques libanais et de grands médias pour accroître son influence diplomatique. Ainsi, la chaîne de télévision libanaise MTV, hostile au Hezbollah chiite et au régime syrien de Bachar el-Assad, a obtenu d'après ces documents un financement saoudien de deux millions de dollars.
Aide financière du royaume
D'après les câbles de WikiLeaks, journalistes, politiciens et autres personnalités de tous bords, notamment au Liban, ont sollicité l'aide financière du royaume et la réponse saoudienne a été liée au degré d'allégeance des uns et des autres. Un autre document indique que la France a demandé en 2012 à l'Arabie saoudite un « point d'appui » à Jeddah (Ouest) pour le stockage d'armes, de munitions et d'équipements destinés à des unités luttant contre la piraterie maritime.
D'autres documents confirment le grand train de vie de certains membres de la famille royale, comme cette princesse qui a laissé en 2009 une ardoise de plus d'un million d'euros représentant une facture impayée à une compagnie de taxi de luxe en Suisse.