Dans la province d'Alep, les frappes aériennes ont tué 59 civils à Al-Bab, une zone sous contrôle du groupe Etat islamique (EI), et 12 à Al-Chaar, quartier rebelle de la ville d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
« Il s'agit d'un des plus grands massacres commis par l'armée de l'air du régime depuis le début de l'année », a dénoncé la Commission générale de la révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants couvrant la guerre en Syrie depuis 2011.
Les raids ont notamment ciblé un marché populaire à une heure de grande affluence, selon l'OSDH.
Des raids aux barils d'explosifs
Le régime a souvent recours aux barils d'explosifs qui ont déjà fait quelques centaines de morts dans la province d'Alep depuis le début de l'année. Le recours à cette arme est régulièrement dénoncé par les ONG comme une arme qui tue d'une manière aveugle. Les forces du régime ont commencé en 2013 à larguer sur Alep ces bombes remplies de puissants explosifs et de ferraille.
La ville d'Alep, deuxième ville du pays, est divisée depuis 2012 entre l'est aux mains des insurgés et l'ouest contrôlé par le régime. Mais dans la province, le régime ne contrôle que quelques secteurs, le reste étant aux mains des rebelles et du groupe EI.