Avec notre correspondante à Amman, Angélique Férat
Les combats se concentrent autour de Ramadi et près de la base militaire d’Habanya. L’armée irakienne et la police fédérale ont été rejointes par la mobilisation populaire. 2 000 hommes du Hezbollah seraient arrivés. La mobilisation populaire et ses miliciens ont été appelés après la chute de Ramadi.
Elle a libéré d’autres régions irakiennes. Et certaines milices sont mieux équipées que l’armée. Mais déjà certains critiquent le rôle prépondérant de ces milices et de ces volontaires qui comptent reprendre seuls les villes de Faloujah et Ramadi. L’armée irakienne se concentrerait seulement sur la défense des deux bases militaires d’al-Anbar.
Les tribus sunnites qui combattent l’organisation Etat islamique auraient aligné, elle, 3 000 volontaires mais elles assurent qu’elles n’ont toujours pas reçu d’armes ou de salaires du gouvernement irakien. Le conseil provincial d’al-Anbar dénonce lui un manque de coordination et de stratégie entre les différents groupes de combattants. Peut-être une autre façon de dire que le gouvernement ne dirige pas complètement les opérations.