« Les services encore en fonction en terme de santé, d'eau et de nourriture sont en train de disparaître », explique le coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Yémen, Johannes Van Der Klauw.
C'est notamment parce que le pays n'est plus approvisionné en pétrole que les hôpitaux, les ambulances ou encore les pompes à eau pourraient bientôt cesser de fonctionner selon ce responsable onusien.
Ce dernier explique notamment que l'embargo sur les armes à destination des rebelles houthistes du Yémen pèse indirectement sur l'approvisionnement en pétrole, puisque la résolution votée en ce sens au Conseil de sécurité exige un contrôle strict des navires commerciaux censés ravitailler le pays.
La solution pourrait passer par la mise en place de « pauses humanitaires ». Problème : ce vendredi à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU n'est pas parvenu à s'entendre sur un projet soutenu par la Russie.
Selon certains décomptes, les combats et bombardements on fait plus de 1 200 morts et 5 000 blessés depuis la mi-mars au Yémen, et 7,5 millions de personnes seraient affectées, après le conflit en cours.