Négociations sur le nucléaire iranien, le temps presse

Les négociations sur le nucléaire iranien reprendront mercredi 25 mars en Suisse. Elles sont interrompues pour quelques jours en raison du décès de la mère du président iranien Hassan Rohani et de la fête du Nouvel an perse. Les négociateurs ont théoriquement jusqu'à la fin du mois de mars pour aboutir à un accord.

« Il n’y a d’accord sur rien tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout. » C'est la phrase que répètent les négociateurs depuis le début des discussions, il y a dix-huit mois. Les grandes puissances et l'Iran ont déjà reculé deux fois la date butoir pour la conclusion d'un accord, mais Barack Obama a prévenu : il ne souhaite pas de nouveau report.

Une « simple entente »

Les Iraniens sont aussi pressés d'aboutir. En fait, personne ne veut prendre le risque que les pourparlers échouent. Les négociateurs doivent donc trouver avant la fin de la semaine prochaine les termes d'un accord politique qui pourrait finalement prendre la forme d'un document de trois ou quatre pages appelé « simple entente ». L’idée générale est, pour le camp occidental, d’acquérir la certitude que l’Iran n’est pas en capacité de développer l'arme nucléaire, et pour les Iraniens, d’obtenir la levée des sanctions internationales qui pèsent lourdement sur l’économie du pays.

L'Iran respecte ses engagements

Les négociateurs auraient ensuite jusqu'au 1er juillet pour détailler les aspects techniques de l'accord, ils sont nombreux et complexes. En attendant, l'Iran continue à respecter les engagements pris dans le cadre de l'accord intérimaire conclu en novembre 2013. C'est ce que constate l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans un rapport confidentiel dévoilé ce vendredi 20 mars.

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