Cette fois, c'est la Russie - alliée de Bachar el-Assad - qui est à l'initiative. L'idée de Moscou est de réunir dans un premier temps des opposants syriens venus d'horizons très différents.
A la fois des membres de l'opposition tolérée par le régime de Damas et des représentants de l'opposition en exil qui s'est structurée après le soulèvement de 2011.
La Russie semble travailler sur ce projet avec l'Egypte d'Abdel Fattah al-Sissi qui pourrait accueillir une première réunion courant janvier.
Le processus pourrait ensuite se poursuivre à Moscou avec l'idée de réunir dans la même pièce des représentants du pouvoir de Damas et des opposants. Ce scénario s'est déjà produit : c'était en janvier dernier lors des négociations de Genève. Un échec total, largement attribué au régime de Bachar el-Assad qui n'a jamais accepté de transférer le pouvoir à un organe de transition politique.
Les prochaines semaines diront si les efforts russes permettent ou non de dépasser ce blocage, alors que les violences durent depuis près de quatre ans en Syrie, faisant chaque jour davantage de morts, des blessés, de réfugiés et de déplacés.