Netanyahu rejette tout retrait israélien de Cisjordanie d’ici deux ans

À quelques heures de sa rencontre à Rome avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu rejette catégoriquement l'idée d'un retrait de Cisjordanie et de Jérusalem-Est d'ici deux ans.

« Nous sommes confrontés à la possibilité d'une attaque diplomatique, autrement dit d'une tentative de nous imposer par des décisions de l'ONU un retrait aux [frontières] de 1967 dans un délai de deux ans », a affirmé Benjamin Netanyahu en Conseil des ministres.

Autant dire que les discussions seront difficiles avec, notamment, John Kerry, autour d'un texte qui sera soumis aux Nations unies, et dont la France, entre autres, est à l'initiative, pour obtenir d'ici à novembre 2016 un retrait israélien de « la totalité des territoires occupés depuis 1967 ».

Texte de compromis

« Nous devons fixer un calendrier, car en l'absence de calendrier comment convaincre qu'il ne s'agira pas d'un énième processus sans perspectives réelles ? », déclarait fin novembre le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en mentionnant un délai de deux ans.

Le texte de compromis appellerait à la reprise rapide des négociations israélo-palestiniennes, gelées depuis le printemps, sur la base d'une série de grands principes comme la coexistence pacifique d'Israël et d'un Etat palestinien.

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