« Imran Khan pousse le Pakistan vers la guerre civile pour devenir Premier ministre », a déploré Ahsan Iqbal, le ministre du Planning, du Développement et de la Réforme, soulignant que le gouvernement veut négocier avec la direction du Mouvement du Pakistan pour la justice (PTI) mais que celle-ci refuse.
De son côté, le PTI affirme que c’est le gouvernement qui pousse à la violence des manifestants paisibles. Le parti d'Imran Khan a prévu de défiler dans les principales villes du pays, après ses manifestations à Islamabad, la capitale, l’été dernier, pour obtenir la démission du Premier ministre Nawaz Sharif. Imran Khan l'accuse de tricheries lors des élections qui l’ont porté au pouvoir il y a un an et demi.
Les partisans du Premier ministre jugés responsable
Cette journée de lundi avait pourtant bien commencé pour le chef du PTI, puisqu’un tribunal de Lahore venait d’accepter sa demande d’ouvrir un audit sur les opérations de vote dans la circonscription de Nawaz Sharif.
Mais un membre de son parti a ensuite été tué par balles alors que de violents affrontements éclataient entre les partisans du PTI et ceux du PMLN, le parti au pouvoir, à Faisalabad, dans l’est du pays, la première ville choisie par Imran Khan pour ses manifestations. L’ancien joueur de cricket affirme que ces sont les partisans du Premier ministre qui ont mené cette attaque.
Imran Khan a déjà prévenu qu’il paralyserait tout le pays le 18 décembre avec ses partisans si ses demandes n’étaient pas acceptées.