Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
Dans les rues de Jérusalem, l’activité bat son plein. En cette fin d’après-midi, les commerces sont ouverts, les gens sortent, comme si de rien n’était. Mais la crainte de l’attentat qui peut frapper à tout moment est bien là.
Noa a 18 ans et elle ne cache pas son inquiétude : « Une des attaques a visé un soldat à Tel Aviv. J’ai des amis à l’armée, moi je dois y aller dans deux mois, explique-t-elle. On est tous des gosses ! Et je ne me sens pas en sécurité, j’ai peur qu’on m’attaque. Ça fait peur tout ça, mes parents sont aussi totalement terrorisés ».
Insupportable
Les attentats ont frappé Tel Aviv, les colonies de Cisjordanie et Jérusalem ces dernières semaines. Pour Ella, une mère de famille, cela devient insupportable. « Tout le monde se dit que ça ne peut pas continuer comme ça, qu’il faut faire quelque chose, s’indigne-t-elle. Parce qu’on ne peut pas vivre comme ça. Personne ne peut vivre comme ça. Si c’était dans un autre pays, les autorités agiraient plus fermement qu’ici ».
Les autorités israéliennes ont renforcé la sécurité. Dans les rues de Jérusalem, l’armée et la police patrouillent en permanence.