Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Le Sinaï a connu une recrudescence de violence depuis début octobre après l’appel du groupe de l’Etat islamique, aux jihadistes égyptiens, d’intensifier leurs opérations contre la police et l’armée.
Ansar Beit al-Maqdess, principal mouvement jihadiste du Sinaï avait prêté allégeance aux extrémistes de l’Etat islamique. Depuis lors, une vingtaine de policiers ont été tués dans des attentats et une centaine de jihadistes dans des opérations militaires.
Parallèlement aux violences du Sinaï, plusieurs attentats ont eu lieu dans diverses villes de la Vallée du Nil et le Delta. Deux bombes ont notamment explosé au centre du Caire devant une bouche de métro, et lors d’une fête musulmane à Tanta dans le centre du Delta. Le fait nouveau est qu’il s’agit d’attentats à l’aveugle qui ont blessé une vingtaine de civils. Jusque-là les civils étaient généralement des victimes collatérales d’attentats visant des policiers.