Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Trois priorités ressortent des différents discours tenus depuis l’ouverture de la conférence ce dimanche. Tout d'abord, il n’est pas question de maintenir le statu quo avec les risques d’une nouvelle destruction de Gaza. Ensuite, il faut soutenir le nouveau gouvernement palestinien d’entente nationale, qui regroupe le Fatah et le Hamas. Enfin, le plus important : reprendre les négociations palestino-israéliennes pour réaliser une paix juste et durable.
Sur cette question, les points de vue divergent. Les Arabes veulent la création d’un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Les Européens sont pour les deux Etats, palestinien et israélien. Mais sans parler de frontières précises, ils évoquent un Etat palestinien viable. Quant aux Américains, ils sont partisans d’une reprise des négociations, mais sans qu’un délai ne soit fixé pour parvenir à un accord.
En attendant, le gouvernement palestinien a exposé ses besoins pour la reconstruction de Gaza : 4 milliards de dollars. L’Europe s’est déjà engagée à débourser 450 millions d’euros, alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry a annoncé une aide des Etats-Unis de 212 millions de dollars.