Dans la province occidentale irakienne d'al-Anbar, les forces gouvernementales tiennent toujours, mais leur situation est jugée « difficile » par des responsables américains de la Défense.
Excluant des troupes au sol, les Etats-Unis ont préconisé de renforcer les troupes irakiennes, en entraînement et en équipement. Or, l’efficacité des forces gouvernementales laisse toujours beaucoup à désirer, et les frappes aériennes, au lieu de décimer l’organisation Etat islamique, semblent galvaniser les jihadistes. Ils engrangent les ralliements d’autres groupes extrémistes, sensibles à la symbolique de « résistance contre l’Amérique ».
Si les frappes ont aidé à assurer la sécurité à la capitale Bagdad, à l’ouest du pays l’armée irakienne a lancé plusieurs offensives qui ont échoué. Alors que le gouvernement irakien continue de lancer des appels à l’aide, les chefs militaires des 21 pays de la coalition anti-islamiste se réuniront mardi à Washington pour évaluer la situation.