Ces aides militaires octroyées au Liban cachent à peine les véritables intentions de l’Arabie Saoudite et de l’Iran. Chacune de ces deux grandes puissances régionales cherche à renforcer son influence dans un pays où vivent presque autant de sunnites que de chiites.
Le Royaume saoudien a lancé son opération séduction en premier. Fin 2013, Riyad annonçait déjà son intention de livrer pour trois milliards de dollars d’armement aux troupes libanaises. Presque un an plus tard, la République islamique emboîte le pas à l’Arabie Saoudite.
Un officiel iranien en visite à Beyrouth, mardi 30 septembre, affirme que son pays offre de l’équipement militaire au Liban et à son « armée héroïque qui combat les terroristes ». De quoi conforter davantage la présence iranienne au Liban. Au pays du Cèdre, l’Iran peut déjà compter sur le Hezbollah, un allié de taille.
Ce parti chiite qui dispose de ses propres combattants est soutenu militairement depuis des années par l’Iran et lutte contre les jihadistes qui menacent l’intégrité du territoire libanais.