Les uns après les autres, les hauts responsables de l’armée irakienne sont remplacés. Ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a mis à la retraite le général chargé de la province de Salaheddine. Cette région située au centre du pays a subi cet été le même sort que les zones du nord de l’Irak, c'est-à-dire qu’elle est passée sous le contrôle de l’organisation Etat Islamique.
Offensive fulgurante
Dans une offensive fulgurante, le groupe terroriste avait, en l’espace de quelques jours à peine, planté sa bannière noire sur une grande partie du territoire irakien. Les troupes gouvernementales, affaiblies, démoralisées n’avaient même pas eu le temps de riposter. Les soldats avaient été capturés puis assassinés. Leur armement, artillerie, chars et véhicules blindés, saisi par les jihadistes.
Réformer l'appareil sécuritaire
A travers ces remaniements, les nouvelles autorités irakiennes espèrent réformer l’appareil sécuritaire et le purger de généraux proches de l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki. Ces responsables militaires sont désormais érigés en symbole de l’impuissance de l’armée. Une armée irakienne qui doit pourtant, avec l’appui des frappes aériennes occidentales, mener les combats au sol contre les jihadistes.