« La révolution n’est pas terminée et le peuple est toujours révolté. » Ce sont les premiers mots de Mahienour al-Masry à sa sortie du commissariat de Mancheya à Alexandrie. L’activiste égyptienne considérée comme une égérie des soulèvements populaires contre les ex-présidents Moubarak et Morsi s’était insurgée, comme beaucoup de révolutionnaires, contre la loi dite « de règlementation des manifestations », une loi liberticide selon eux.
Prévenir les critiques contre les violations des droits de l’homme
Un autre activiste, le blogueur Alaa Abdel Fattah emprisonné pour les mêmes raisons, avait été libéré la semaine dernière. Alaa et Mahienour qui avaient tous deux entamé une grève de la faim en prison sont nominés pour des prix internationaux de défense des libertés.
Les observateurs notent que ces libérations interviennent avant l’arrivée à New York du président Abdel Fattah al-Sissi pour participer à l’Assemblée générale de l’ONU. Une manière de prévenir les critiques contre les violations des droits de l’homme dont est accusé le régime égyptien, estiment ces observateurs.