L’Irak a fait un pas important vers la stabilité politique. Le nouveau gouvernement doit permettre de rassembler toutes les communautés du pays, déchiré par les violences des jihadistes de l’organisation radicale de l’État islamique. Les élus du Kurdistan irakien, dont les relations avec le gouvernement central sont difficiles, ont hésité à rejoindre la session du Parlement mais sont finalement venus eux aussi.
La communauté internationale aura désormais un interlocuteur unique, condition indispensable pour organiser les opérations contre l’État islamique de manière efficace.
Le président américain Barack Obama entend présenter mercredi un « plan d’action » contre cette organisation. Le plan devrait être fondé sur le principe d’une coalition internationale sans l’envoi de troupes américaines au sol, d’où la nécessité d’une coopération efficace des autorités irakiennes et de leur véritable représentativité.