A la Une: Obama doit présenter un plan anti-jihadiste en Irak

 

Le plan anti-jihadiste en Irak qu’Obama doit présenter au Congrès et sa volte-face en matière migratoire

« Obama veut agir sur l’Etat islamique, mais pas sur l’immigration », titre le National Journal  qui fait un compte rendu de l’interview du président américain sur la chaîne NBC ce dimanche. « Je vais demander au Congrès de s’assurer qu’il comprend bien et qu’il soutient notre plan, qui va nécessiter des ressources supplémentaires », a déclaré Barack Obama en référence à sa stratégie de lutte contre le groupe terroriste. Ceci ne signifie pas que le président va nécessairement demander un accord au Congrès pour utiliser la force contre l’Etat islamique, souligne le National Journal, mais qu'il veut que le Congrès soit prêt à « acheter » son plan.

Report des mesures sur l’immigration aux Etats-Unis

En revanche, Obama a expliqué qu’il souhaitait reporter les mesures qu’il avait annoncées sur l’immigration. « Je veux que l’opinion publique comprenne bien ce qui se passe en termes d’immigration », a-t-il souligné. Ce report a immédiatement provoqué la colère de groupes de migrants, rapporte le National Journal. Selon le New York Times, la régularisation de millions de sans-papiers que les deux partis considéraient comme nécessaire s’est donc transformée en une action risquée qui pourrait faire perdre aux démocrates la majorité au Sénat lors des élections de mi-mandat.

Au Brésil, un vaste scandale de corruption éclabousse la coalition au pouvoir moins d’un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle

Ce sont les révélations d’un ancien haut dirigeant de la compagnie pétrolière Petrobras qui ont déclenché la tempête. Selon Paulo Roberto Costa, qui purge une peine de prison pour blanchiment d’argent, une cinquantaine d’élus, notamment du Parti des travailleurs, auraient bénéficié de pots-de-vin puisés dans les surfacturations de prestataires de services lors d’attribution de marchés, explique O Globo. Un scandale qui ne sert pas la campagne de Dilma Rousseff, déjà ébranlée par le score spectaculaire de sa rivale Marina Silva. « Maintenant c’est la guerre » entre les trois principaux candidats, titre d’ailleurs l’hebdomadaire Veja.
Le gouvernement craint que cette affaire ne traîne jusqu’au second tour de l’élection présidentielle et ne nuise à l’image de Dilma Roussef, fait remarquer Folha de Sao Paolo.
Mais selon la présidente, la crédibilité de son gouvernement n'est pas en cause. « Personne du gouvernement n’a officiellement été accusé », a-t-elle souligné.

Les deux principaux rivaux de Dilma Rousseff demandent des comptes

Le candidat du PSDB, le Parti social démocrate, Aecio Neves a affirmé samedi que Dilma Rousseff « ne pouvait pas dire qu’elle ne savait rien » à propos de cette stratégie supposée de corruption au sein de Petrobras, rapporte O Globo. « Ces accusations prouvent que mensalao n’est pas terminé », a-t-il déclaré en référence à un vaste système de corruption de fonctionnaires, de députés et de sénateurs pendant le premier mandat du gouvernement de Lula.
De son côté, la candidate du Parti socialiste brésilien Marina Silva insiste pour que toute la vérité soit faite sur ce nouveau scandale. Selon O Globo, sa stratégie de campagne sera de fustiger la gestion du PT  en essayant d’établir un lien entre le parti de Dilma Rousseff et ce système de corruption.

Au Honduras, « les tentacules du trafic de drogue » ont réussi à s’infiltrer au sein de l’Institut hondurien de sécurité sociale

Des employés ont dérobé une dizaine d’équipements hospitaliers coûteux et sophistiqués comme des endoscopes, utilisés par les trafiquants pour introduire des capsules de cocaïne ou d’héroïne dans des « mules humaines », rapporte La Prensa. Un système souvent utilisé pour le transport de la drogue vers les Etats-Unis et l’Espagne, car les narcotiques sont difficilement détectables par les chiens renifleurs et les scanners, précise le journal. L’organisateur de ce trafic n’est autre que Mario Roberto Zelaya, l’ancien directeur de cette institution.

Une enquête sur un vaste système de corruption du système de sécurité sociale

L’enquête du ministère public porte plus largement sur une opération de corruption du système de sécurité sociale à un niveau jamais atteint : 400 personnes seraient impliquées, explique La Prensa. Un pillage de la Sécurité sociale organisé par un réseau d’ex-fonctionnaires, de parents et de leurs amants, précise El Heraldo. Les biens saisis seraient pour l'instant estimés à près de 6 millions d’euros, dont 31 propriétés, des locaux enregistrés sous des prête-noms, des maisons et appartements de luxe, dont vous pouvez voir des photos sur le site du quotidien.

Partager :