Avec notre correspondant à New York,Karim Lebhour
Le face-à-face durait depuis 48 heures entre les casques bleus de l’ONU retranchés sur leurs bases et les combattants d’Al-Nosra, appuyés par d’autres groupes armés. Samedi matin, les islamistes ont attaqué deux positions de l’ONU au mortier et à la mitrailleuse lourde.
Un premier groupe de 35 soldats philippins avait pu être exfiltré hier grâce à l’intervention d’un contingent irlandais. Pour la première fois, les casques bleus assiégés ont ouvert le feu faisant face aux jihadistes syriens. Les échanges de tirs se sont poursuivis toute la journée d'hier.
Et les 40 autres casques bleus ont finalement pu profiter de la nuit pour rejoindre à pied une position de l'ONU située à 2 km, a indiqué un porte-parole de l'armée philippine. Tous sont sains et saufs.
Plusieurs autres bases de l’ONU sur le Golan ont été évacuées. Par ailleurs, 44 casques bleus fidjiens sont toujours retenus en otages. Le Conseil de sécurité a demandé leur libération immédiate, mais monter une opération de secours en territoire syrien, dans une zone de combat n’est pas envisagé pour l’instant.