Avec notre envoyé spécial à Gaza, Daniel Vallot.
Sur le papier, le cessez-le-feu commençait à 6 heures (temps universel). Mais, en dépit des déclarations du conseil de sécurité israélien, il n'a jamais été effectif. D'abord, car les Palestiniens du Hamas n'ont pas accepté son principe, arguant qu'« en temps de guerre, on ne cesse pas le feu avant d’avoir négocié », et posant notamment comme condition la levée du blocus de la bande de Gaza et la libération de prisonniers. Ensuite, parce que les roquettes envoyées depuis Gaza par les combattants du mouvement palestinien sur Israël ont poussé Tsahal à réagir en reprenant ses bombardements sur l'enclave.
Au moins trois roquettes sont parties de la ville de Gaza, tirées vers 11h15 (heure locale), soit plus de deux heures après le début du cessez-le-feu annoncé par Israël. La branche militaire du Hamas a revendiqué par la suite ces tirs.
Or, le Premier ministre israélien avait averti : « Si le Hamas n'accepte pas le cessez-le-feu, comme ça semble être le cas, Israël aura toute la légitimité internationale pour intensifier l'opération militaire destinée à restaurer le calme. »
L'Etat hébreu a tenu parole en reprenant ses frappes aériennes quelques heures plus tard. « Les forces israéliennes attaquent à nouveau », a confirmé un porte-parole militaire à Jérusalem. Deux cibles au moins ont été touchées à Gaza. Un Palestinien a été tué à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Un premier civil israélien tué par un tir de roquettes
L'armée israélienne a annoncé, ce mardi en fin d’après-midi, la mort d'un premier civil israélien dans l'explosion d'une roquette dans une zone proche de la frontière avec la bande de Gaza. Le tir a été revendiqué par le Hamas.
■ Entretien