Entre l’Iran et l’Irak c’est l’alliance des chiites. Longtemps en guerre durant les années 80, les deux pays se rapprochent finalement en 2003 avec la chute de Saddam Hussein et de son pouvoir sunnite. À partir de cette année l’Iran, berceau du chiisme soutient pleinement les nouvelles autorités irakiennes chiites et leur apporte au besoin des conseils stratégiques et sécuritaires.
Les 5000 Iraniens qui se sont portés volontaires pour combattre en Irak ne sont en réalité que la face visible de l’iceberg. Comme en Syrie aux côtés de Bachar el-Assad, il est donc probable de voir des pasdaran (troupes d’élite iraniennes), combattre avec ce qui reste de l'armée irakienne. L’objectif est de reprendre les villes tombées aux mains de l'EIIL.
Pour les Iraniens il est inacceptable de laisser s’installer des jihadistes aux portes de leur pays. Leur fameux général Qâsem Souleymani, commandant de la puissante force al-Qods, division des Gardiens de la révolution à l'étranger, se trouverait déjà à Bagdad.
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