Il s'agit d'informations sur des essais avec des détonateurs nucléaires. Ces engins sont conçus selon l'Iran pour une application civile, mais pourraient être aussi utilisés à des fins militaires.
L'Agence internationale de l'énergie atomique se réjouit de cette ouverture. C'est la première fois depuis 2008 que l'Iran procède à un échange technique sur l'éventuelle dimension militaire de son programme nucléaire. L'AIEA cherche en fait des preuves que l'Iran voulait jusqu'en 2003 et peut-être au-delà fabriquer une bombe atomique.
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Réduction des stocks d'uranium enrichi confirmée
Autre information rapporté par l'Agence : l'Iran a réduit ses stocks d'uranium enrichi. Le gouvernement de Téhéran continue donc de respecter ses engagements à l'égard de la communauté internationale, conformément à ce que prévoit l'accord de Genève conclu fin 2013.
Cet accord a ouvert la voie à des négociations entre l'Iran d'un côté et les Etats-Unis, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie de l'autre. Le gouvernement iranien doit apporter des garanties que son programme nucléaire est strictement pacifique. En contrepartie, les sanctions internationales qui frappent le pays depuis 2006 seront levées.
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