Deux discours, deux tentatives et deux échecs : c'est le bilan des négociations israélo-palestiniennes pour Barack Obama. En 2009, fraîchement arrivé à la Maison Blanche, le président américain prononce son discours du Caire, déclarant avec force que la colonisation israélienne doit cesser. Les négociations de paix reprennent l'année suivante et volent immédiatement en éclat suite au refus israélien de prolonger le gel de la construction dans les colonies.
En mars 2013, Barack Obama réélu se rend en Israël et en Palestine. Dans son discours de Jérusalem, il réaffirme son engagement en faveur d'une solution de paix à « deux Etats pour deux peuples » et il charge son tout nouveau secrétaire d'Etat John Kerry de relancer les négociations directes. Ce qui est fait en juillet 2013. Neuf mois plus tard, c'est un nouvel échec. Il faut dire qu'au-delà des discours, la méthode n'a pas changé : les Américains se présentent comme les seuls médiateurs possibles entre Israël et les Palestiniens, tout en étant les plus proches alliés de l'un des deux camps.
Après ce double revers, y aura-t-il une autre tentative américaine ? Aujourd'hui l'administration Obama privilégie d'autres horizons. C'est au cours d'une tournée en Asie que Barack Obama a prononcé le mot de « pause » à propos du dossier du Proche-Orient, tout un symbole !