Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Le secrétaire d’Etat américain a pris des précautions oratoires en évoquant la visite de Benyamin Netanyahu. John Kerry parlait hier de la venue attendue d’un leader politique courageux avec lequel les discussions seront franches. En clair, le débat sera vif, avec un Premier ministre israélien qui ne cède pour l’instant sur rien.
À la lumière des récentes prises de position des uns et des autres, on sait que l’accord-cadre ne sera pas finalisé pour avril, et les Palestiniens menacent de ne pas poursuivre la négociation au-delà de cette date.
Pression d’Obama
John Kerry, qui n’a pas ménagé son énergie, compte, dit-on, sur l’intervention de Barack Obama pour exercer une certaine pression, et obtenir a minima des concessions sur les thèmes abordés dans la négociation.
Rendez-vous avec Benyamin Netanyahu ce lundi, donc, et avec Mahmoud Abbas dans 15 jours, afin que cette énième initiative de paix ne tourne pas court. Dans un contexte international tendu, et avec les négociations sur le nucléaire iranien en progrès, certains observateurs estiment que le président des Etats-Unis perd patience sur ce dossier.
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