Avec notre correspondant à Vienne, Nathanaël Vittrant
Dès le mois de janvier, le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique, le Japonais Yukiya Amano, avait prévenu : « Il est temps d’aborder la possible dimension militaire du programme nucléaire iranien. » Pour la première fois, l’Iran n’a pas éludé complètement la question et s’est engagé à donner des réponses d’ici le 15 mai prochain.
L’Iran n’est pas encore prêt à répondre à toutes les questions, mais c’est un signal positif, un gage de bonne volonté même, que le gouvernement iranien envoie aux grandes puissances. Les négociations officiellement séparées entre l’Iran et les 5+1 reprennent en effet le 18 février prochain à Vienne.
L’objectif reste de trouver une solution pérenne au dossier du nucléaire iranien. Et les diplomates de tous bords savent que ce ne sera possible qu’une fois évacuées toutes les suspicions. Les négociations devraient donc reprendre sur de bonnes bases. « Nous n’en sommes qu’à la première étape de ce qui sera un long processus », prévient cependant un ancien inspecteur en chef de l’agence internationale.