En 2013, l'Iran fait son grand retour sur la scène internationale

Cette année 2013 a été marquée par le spectaculaire retour de l'Iran sur la scène internationale. Mais aussi par la signature d'un accord intérimaire susceptible de mettre fin à une décennie de bras de fer autour du programme nucléaire de Téhéran.

En juin 2013, Hassan Rohani est élu président de l'Iran après avoir fait campagne en promettant d'obtenir la levée des sanctions internatinales qui minent l'économie de son pays. Très vite, le nouveau président affiche sa volonté de rupture avec la politique de son prédecesseur, l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad. Hassan Rohani affirme que la crise du nucléaire peut-être résolue en moins d'un an.

Les négociations débutent en octobre à Genève et le mois suivant un accord est signé, il prévoit le gel d'une partie des activités suspectes de l'Iran en échange de la suspension de certaines sanctions. Le plus dur reste maintenant à faire : transformer cette avancée en un accord définitif, pouvant rassurer le monde sur les ambitions nucléaires de Téhéran et permettant la levée de toutes les sanctions.

« Faucons » en embuscade

En Iran, en Occident mais aussi en Israël et dans les pays du Golfe, des « faucons » de tous bords rêvent aujourd'hui de faire dérailler ce processus. Au delà du dossier nucléaire, l'Iran de Hassan Rohani a aussi ébauché un mouvement de rapprochement avec les Etats-Unis.

En septembre, le président iranien et Barack Obama se sont parlés au téléphone. Et leurs deux pays ont entamé un dialogue secret dans le sultanat d'Oman. Washington et Téhéran peuvent-ils combler le fossé de méfiance qui s'est creusé en plus de trois décennies ? C'est l'un des enjeux de l'année 2014. Et il est susceptible de redistribuer les cartes au Moyen-Orient.

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