La route Beyrouth-Damas est en ce moment impraticable à cause du rude hiver dans la région. Conséquence : du matériel logistique est bloqué, indique l'OIAC. Du matériel indispensable pour conditionner et transporter les stocks de gaz toxiques qui restent pour l'instant disséminés dans plus de douze sites. Et ils ne sont pas prêts d'en partir.
Nous n'en sommes qu'à la phase d'empaquetage pour les toxines les plus dangereuses, a indiqué une source diplomatique russe. Un stock qui doit ensuite rejoindre le port de Lattaquié à bord d'un convoi russe de plus de 70 véhicules suivis par des GPS américains.
Axe non sécurisé
Mais là encore, problème : l'axe routier qui relie Damas à la côte n'est pas totalement sécurisé, même si l'armée de Bachar el-Assad en a repris le contrôle ce mois-ci, toujours selon la source russe
Au port de Lattaquié, le stock d'armes chimiques sera chargé sur des cargos danois et norvégiens, escortés par la marine russe et chinoise.
Au final, environ 500 tonnes seront neutralisées dans les eaux internationales à bord d'un navire américain, spécialement aménagé.
Les gaz les plus dangereux doivents être détruits avant la mi-mars, selon le plan de l'OIAC. Le reste des composants sera mis hors d'état de nuire d'ici juin prochain.