Entre le lever et le coucher du soleil dimanche 15 décembre, c'est une pluie de bombardements qui a eu lieu à Alep. Six quartiers étaient visés. Et des dizaines de civils ont été tués. Parmi eux des femmes, des enfants pris au piège dans Alep, la grande métropole du Nord.
Personne n’entre, personne ne sort de la ville. Certaines rues font office de front. La ligne de démarcation est dans la ville-même avec d’un côté la rébellion, de l’autre les forces du régime. Les deux parties se livrent bataille. Des combats acharnés au milieu d’une population terrorisée. Et pour couronner le tout : les raids aériens. Une pluie de bombes s’abat quotidiennement sur les habitants. Des images publiées sur Internet montrent d’importants dégâts, des habitations en ruine, une ville dévastée. La principale occupation des civils est de dégager les gravats. Sous les décombres se trouvent peut-être des survivants, des miraculés.
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Les conditions de vie sont très dures et la situation humanitaire est alarmante. Selon certains témoignages elle ne pourrait plus se dégrader davantage : « A Alep comme dans beaucoup de régions de Syrie, on a touché le fond », confient des militants contactés sur place.