Avec notre envoyé spécial à Genève, Sami Boukhelifa
Un blocage persisterait sur deux points notamment. Il y a d’abord la question de l’enrichissement. Une ligne rouge fixée par Téhéran. Il est hors de question donc de renoncer à ce droit. Mais sur le taux d’enrichissement en revanche, la délégation iranienne se dit prête à discuter.
Deuxième point : le réacteur à eau lourde d’Arak. Une filière très proliférante pour les négociateurs français. Cette installation, considérée dangereuse, peut mener directement à la bombe.
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Ce jeudi on est donc véritablement au cœur des tractations. Catherine Ashton, diplomate en chef de l’Union européenne mandatée par les grandes puissances, fait face à Mohamed Jawad Zarif. Et c’est tout l’art de la négociation qui est mis en scène.
Chaque point est détaillé. Chaque terme est soigneusement choisi. Et malgré les divergences on parle toutefois d’avancée. Pour preuve ces informations officieuses selon lesquelles la venue, demain vendredi 22 novembre, du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et de son homologue américain John Kerry se préciserait.