En presque trois ans de conflit, la moitié de la population a tout perdu. Maisons détruites, villes rasées par les bombardements, plus d’écoles, plus d’hôpitaux, plus de services… Les civils errent sur les routes dans un chemin de l’exil, forcé.
► A (RE)ECOUTER : Egypte : les réfugiés syriens et palestiniens fuient vers l'Europe
Les camps de réfugiés en Irak, en Turquie, en Jordanie ou encore au Liban débordent. Le pays du Cèdre abrite le plus grand nombre de ces Syriens qui ont tout abandonné pour sauver leur vie et celles de leurs enfants. Trois millions de réfugiés, deux fois plus de déplacés et les pays limitrophes qui préviennent : leurs portes seront bientôt clauses. Leur capacité d’accueil atteint ses limites.
L'enjeu de l'acheminement de l'aide humanitaire
Autre problème pour les agences humanitaires : acheminer l’aide. Des maladies jusque-là éradiquées ont revu le jour en Syrie. Des cas de poliomyélite ont été détectés dans le nord-est du pays.
Pour Valérie Amos, secrétaire générale adjointe de l’ONU chargée de l’aide humanitaire, le Conseil de sécurité doit agir. Sa principale mission doit, selon elle, être de peser de tout son poids auprès du régime et de l’opposition afin de garantir l’acheminement de nourriture et de médicaments.
→ A (RE)LIRE : Réfugiés syriens en France: quels actes après les promesses?