John Kerry à Riyad pour rassurer l'allié saoudien

John Kerry, entame ce dimanche 3 novembre une nouvelle tournée de neuf jours au Proche-Orient, l’Arabie saoudite, étant la première étape. Le chef de la diplomatie américaine cherche des avancées sur le conflit israélo- palestinien, sur le dossier nucléaire iranien et la guerre en Syrie. Mais ses interlocuteurs saoudiens ne sont pas toujours sur la ligne américaine.

Les Etats-Unis ont beau renié que leurs relations avec l’Arabie saoudite ne subissent pas de coup de froid, il n’en est pas de même du côté saoudien. Une amitié qui se voulait pourtant en apparence indestructible, mais qui présente ces dernières années, des signes de tiraillement.

Le roi Abdallah n’a jamais pardonné à Barack Obama d’avoir lâché son ami égyptien Hosni Moubarak, en plein cœur du printemps arabe. Comme il a du mal à pardonner le manque de réactivité du président américain dans le dossier syrien. Et ce refus de ne pas avoir procédé à des frappes contre le régime de Bachar el-Assad.

Agacé par autant de tergiversations, le souverain saoudien a refusé que son pays siège au Conseil de sécurité des Nations unies. Il a expliqué le 18 octobre dernier qu’il n’acceptait pas l’inertie et l’impuissance de cette instance.

Quelques jours plus tard, dans un journal américain, le chef des renseignements saoudiens, le prince Bandar ne cachait pas sa volonté de réduire sa coopération avec la CIA pour armer et entraîner des rebelles syriens. Et c’est vers la France et la Jordanie qu’il se tourne, de vraies amies dit-on, de source diplomatique.

La question est de savoir comment, dans un tel contexte, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, parviendra à dégeler les relations entre son pays et l’Arabie saoudite.

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