Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
John Kerry est, en quelque sorte, le pompier qui cherche à éteindre l’incendie dans les relations américano-égyptiennes qui ont connu une nette détérioration depuis la destitution du président Frère musulman Mohamed Morsi, il y a quatre mois.
C’est donc un John Kerry qui est apparu conciliant lors d’une conférence de presse avec son homologue égyptien Nabil Fahmy. « Les Etats-Unis, alliés et amis de l’Egypte, poursuivent leur coopération avec le gouvernement intérimaire. Ils maintiennent leur aide dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de l’économie, de la sécurisation des frontières, notamment au Sinaï, et dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le secrétaire d’Etat.
« Il est important d’accepter la route que l’Egypte s’est fixée et il faut l’accompagner dans ses efforts pour une transition économique et démocratique que les Egyptiens souhaitent et méritent », a ajouté John Kerry. Un changement de discours cherchant à surmonter l’effet désastreux sur les relations du gel de l’aide militaire à l’Egypte. Une Egypte où l’on regarde de plus en plus du côté de la Russie et de la Chine.
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