Syrie: les violences bloquent le travail de l’OIAC

Les violences ne faiblissent pas en Syrie. Elles sont la principale entrave au travail des inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. Les combats ont d’ailleurs empêché les experts d’accéder à deux sites. Toutefois, la Syrie est dans les temps pour détruire ses moyens de production d’armes chimiques. Le délai, fixé au 1er novembre est respecté, selon le secrétaire général des Nations unies.

Mission presque accomplie : encore trois jours et plus aucune bombe chimique ne sortira des usines d’armement syriennes. Le travail des inspecteurs de l’OIAC, s’effectue en trois temps. D’abord, ils ont répertorié les stocks d’armes chimiques et les sites de production.

Deuxième étape, celle qui est en cours : elle vise à stopper les machines. Le 1er novembre prochain, plus aucune usine ne fabriquera, en principe, des armes chimiques.

Et enfin la dernière étape, la plus compliquée, celle qui prendra le plus de temps, le démantèlement des arsenaux dont la fin est prévue en juin 2014.

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Et c’est justement là que se pose tout le problème. Les réserves syriennes sont immenses. Les experts parlent de plus de 1 000 tonnes, essentiellement du gaz sarin. La principale difficulté pour les inspecteurs de l’OIAC est d’accéder aux entrepôts d’armes chimiques.

Deux sites sont d’ailleurs toujours hors de leur portée, à cause de combats très violents. Et même si les risques d’attaques chimiques sont presque totalement écartés, les armes conventionnelles continuent de faire des dégâts.

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