Le Qatar, hôte de la Coupe du monde de football 2022, veut améliorer le sort des migrants

La Fifa est réunie à huis clos à Zurich ce jeudi et vendredi pour évoquer la Coupe du monde de football 2022. Une édition attribuée au Qatar et qui, depuis, suscite des critiques de toutes parts. Entre autres points qui fâchent, la question du climat désertique du Qatar. Comment organiser une Coupe du monde de football par 50 degrés ? Mais aussi les conditions de travail des ouvriers sur place. L'émirat a annoncé avoir demandé à un cabinet de droit international d'enquêter sur les allégations de travail forcé sur son territoire.

Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota

Le Qatar veut montrer sa bonne volonté. Doha accueille en ce moment le 18e Forum Asie-Pacifique sur les droits de l'homme. L'occasion pour l'émirat d'annoncer plusieurs enquêtes lancées pour se défendre des accusations de travail forcé des migrants.

Jawaher al-Obedli, chargée de la coopération régionale au sein du comité qatarien des droits humains, est très optimiste quant à cette réunion de la Fifa : « Moi je suis sûre à 100% que le Qatar accueillera quoiqu'il arrive la Coupe du monde de football 2022. D'accord, il existe des problèmes, mais qui n'en n'a pas ? Tous les pays rencontrent parfois des difficultés avec leurs travailleurs immigrés.

Les médias exagèrent : ils gonflent le nombre de plaintes, le Qatar est toujours le méchant. Vous savez, le comité des droits humains a fait beaucoup de choses pour améliorer la situation des migrants. Notre équipe se rend régulièrement dans les camps de travailleurs pour informer les ouvriers de leurs droits, on leur montre des photos, on leur donne des brochures, etc.»

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Et pour contrer les critiques sur le climat au Qatar l'été, le comité qatarien pour 2022 se dit aussi prêt à décaler la date de la Coupe du monde : « Cela ne changera rien à notre planning ou à notre préparation », dit-il dans un communiqué.

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