Si le régime de Damas se dit prêt à coopérer, dans le même temps, Bachar al-Jaafari conteste la première enquête qui a été réalisée en septembre après la tragédie de Ghouta. Selon le représentant syrien auprès des Nations unies, les enquêteurs de l'ONU n'ont pas été là où les autorités de Damas aurait souhaité qu'ils se rendent.
En ce moment à New York, à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU, les tractations se poursuivent sur le dossier syrien. L'objectif est d'amener les différents protagonistes de la crise autour d'une table, à Genève. Il s'agit du projet Genève 2.
Le régime de Bachar el-Assad serait présent, l'opposition aussi mais rien n'est fait car pour le représentant syrien à l'ONU, la rébellion n'a pas à discuter ses conditions. Bachar al-Jaafari rejette en bloc l'opposition. Il n'y pas d'interlocuteur crédible, selon lui.
Cette interview a été réalisée en exclusivité par nos confrères de Monte Carlo Doualyia, à New York