Le groupe de dix experts de l'ONU était attendu hier, mardi, dans le quartier de la Goutha, à l'est de Damas. L'un des responsables locaux de l'Armée syrienne libre (ASL) dément la version avancée par le régime. « Nous sommes prêts à assurer la sécurité des inspecteurs des Nations unies, dit il. Le régime veut juste retarder la mission pour que les preuves se dégradent ».
Les différents hôpitaux de campagne de la zone ont encore des blessés dans leur murs. Certains ont gardé des cadavres pour les montrer aux inspecteurs. Mais on sait que les traces d'exposition au gaz chimique s'estompent jour après jour.
Situation sanitaire catastrophique
Le quartier de la Goutha, sous contrôle rebelle depuis presque un an, a été bombardé plusieurs jours à partir du 21 août. La zone est assiégée par les troupes du régime. Un médecin resté sur place parle de situation sanitaire catastrophique. S'il y a une nouvelle attaque, il n'y a presque plus de médicaments. La population civile y est très peu nombreuse. Tout le monde redoute une nouvelle série de bombardements.