Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le numéro un iranien a répété la position traditionnelle de l’Iran sur l’Israël et les Palestiniens, dénonçant la reprise des négociations. « Ces négociations vont aboutir à un recul des droits des Palestiniens et à un encouragement des agresseurs à mener plus d’agression et réprimer les luttes justes des Palestiniens », a déclaré l’ayatollah Khameini. « Il ne faut pas que ces négociations aboutissent à une plus grande injustice à l’égard du peuple palestinien et à l’isolement des combattants musulmans palestiniens » a-t-il ajouté.
Risque de guerre civile en Egypte
Les négociations israélo-palestiniennes ont repris sous la pression des Etats-Unis. Les deux parties se sont mises d’accord pour parvenir à un accord dans les neuf mois. L’Iran ne reconnaît pas Israël et soutient les groupes islamistes. Les dirigeants iraniens ont déclaré à plusieurs reprises ces dernières années que l’Etat hébreu allait disparaître. Israël est le premier ennemi de l’Etat islamique. Le Premier ministre israélien accuse d’ailleurs Téhéran, malgré l’élection du nouveau président modéré Hassan Rohani, de chercher à fabriquer l’arme atomique.
L’ayatollah Ali Khamenei a également mis en garde contre une guerre civile en Egypte. « Nous sommes inquiets de ce qui se passe dans ce pays. La possibilité d’une guerre civile se renforce chaque jour, ce qui est une catastrophe », a déclaré l’ayatollah Khamenei.