Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
« Je vais nommer une nouvelle équipe de négociateurs pour reprendre rapidement les discussions », a affirmé M. Rohani ce mardi 6 août. En même temps, Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne - en contact avec Téhéran au nom du groupe 5+1 - affirmait dans une lettre au président iranien que les grandes puissances souhaitaient des « discussions significatives (...) pour trouver une solution aussi rapidement que possible ».
Une question nationale
Le nouveau président iranien a cependant voulu mettre un bémol. En effet, il a insisté sur le fait que le changement de président en Iran ne signifiait pas que Téhéran allait renoncer à ses droits en matière nucléaire. « Le programme nucléaire est une question nationale. Nous ne céderons pas sur les droits de notre nation mais nous sommes prêts au dialogue pour trouver une entente », a-t-il affirmé.
En particulier, il a répété qu’il n’était pas question de suspendre l’enrichissement d’uranium comme le demandent Israël et les pays occidentaux, qui soupçonnent Téhéran de vouloir fabriquer l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire pacifique.