Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
C’est par un dîner marquant la rupture du jeûne de ramadan, l’iftar, qu’ont commencé les discussions préparatoires à une reprise des négociations de paix. Autour de la table neuf convives dont la ministre de la Justice israélienne, Lizpi Tivni, qui côtoyait le négociateur palestinien, Saëb Erekat et, côté américain, John Kerry et le nouvel émissaire spécial qui supervisera la reprise du processus de paix, Martin Indyk, un excellent spécialiste de la région. Il a été ambassadeur en Israël à deux reprises. Sous la présidence de Bill Clinton, il avait participé au sommet de Camp David II entre Yasser Arafat et Ehud Barak.
John Kerry leur a souhaité à tous la bienvenue soulignant qu’il s’agissait d’un moment « très, très particulier », et a appelé les deux parties à trouver un compromis raisonnable.
Reprise des discussions ce mardi
Un peu plus tôt, le président Obama a salué la reprise des pourparlers, mais sans dissimuler les difficultés à venir. « Les Etats-Unis, a-t-il déclaré, sont prêts à apporter leur soutien aux négociateurs pour parvenir à l’établissement de deux Etats vivant dans la paix et la sécurité. »
Aucun détail n'a filtré pour le moment sur la teneur des conversations qui ont eu lieu pendant le dîner, des conversations qui doivent se poursuivre ce mardi. John Kerry en donnera les résultats dans un point de presse prévu pour 16 heures TU.
Au dîner lundi soir tout le monde était souriant. Mais pour combien de temps ?