Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota
Les pays Amis de la Syrie ont surtout insisté ce samedi 22 juin sur une solution politique. Aucun des onze ministres n'a clairement évoqué l'envoi d'armes aux rebelles. Ils ont parlé d'une « aide renforcée en matériel et en équipement » à l'opposition syrienne, sans précision.
Pour Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, il s'agit « d'aide humanitaire ». Plus de 15 tonnes de médicaments ont ainsi été envoyées vendredi 21 juin par la France. Un envoi qui comprend notamment des traitements contre le gaz sarin.
Pour le Qatar, « la paix devra sans doute passer par les armes »
John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, annonce, lui, une nouvelle réunion ces prochains jours, à Genève. Elle se tiendra entre des représentants américains, russes et le médiateur international, Lakhdar Brahimi. Une chance pour la paix, donc.
Le ministre qatarien des Affaires étrangères, Cheikh Hamad Bin Jassem al-Thani, l'a redit. Pour lui, « la paix devra sans doute passer par les armes ». Mais il a aussi ajouté que des « décisions secrètes » avaient été prises lors de cette réunion pour renverser le rapport de force sur le terrain en Syrie.