Selon Riad Kahwaji, président de l’INEGMA, un institut d’analyse militaire au Proche-Orient, ces défections au sein de l'armée du régime du président syrien Bachar el-Assad prouvent que Damas n’a aucun contrôle sur ses troupes.
« Ces défections prouvent que les récentes avancées réalisées par les troupes régulières n’ont été rendues possibles que grâce à l’appui du Hezbollah et de forces alliées venues d’Iran et d’Irak », affirme Riad Kahwaji.
Et d'ajouter : « A la moindre occasion, les soldats, les officiers font défection. Pourtant, il n’est vraiment pas facile de passer à l’action. Dans leurs casernes, ils sont surveillés de près par la sécurité militaire, par les renseignements. Si ces services ont le moindre doute au sujet d’un militaire, ils peuvent l’exécuter sur le champ. Il y a aussi un autre élément qui doit être pris en considération par ceux qui veulent faire défection : ils doivent d’abord s’assurer que leurs proches se trouvent en lieu sûr. Sinon le régime n’hésitera pas à se venger sur leurs familles. »