Avec notre envoyée spéciale à Téhéran, Murielle Paradon
Un keffieh sur les épaules, Saïd Jalili apparaît devant ses partisans réunis dans un stade de football. Hommes séparés des femmes entièrement voilées de noir.
Le discours du candidat est entièrement consacré au nucléaire et à la résistance face à l’Occident. « Pas de concession, pas de soumission », crie la foule.
Pas de concession à l'Occident
Abbas est l’un de ceux qui sont venus soutenir Saïd Jalili. « Je soutiens Monsieur Jalili, car c’est le seul capable de résister aux Etats-Unis et à certains pays européens qui ne souhaitent pas notre succès et notre développement », explique-t-il.
Les sanctions économiques qui étranglent son pays, Abbas n’en n’a que faire. « En ce moment, je n’ai pas assez d’argent pour vivre correctement. Mais je pense que certaines idées qui ont fondé notre révolution sont plus importantes que les petits problèmes de la vie courante », affirme-t-il.
S’il est élu, Saïd Jalili restera sans concession vis-à-vis des occidentaux. Il est aussi un fidèle du Guide suprême, et ne s’écartera pas de la ligne fixée.