Avec notre envoyée spéciale à Téhéran, Murielle Paradon
La campagne pour l'élection présidentielle vit son dernier jour en Iran. Alors que les candidats multiplient les meetings, Abass Ali Kadkhodaï est venu répondre à la presse internationale. Il est porte-parole du Conseil des gardiens, l’organisme qui a sélectionné les candidats à la présidentielle et qui supervise l’élection. Et il dénonce ceux qui en douteraient: le scrutin sera transparent, comme toutes les élections en Iran : « Les élections de la République islamique sont parmi les plus libres et les plus saines. Les preuves et les documents qui en attestent seront toujours à la disposition des médias et de notre chère population. »
Les observateurs étrangers pas les bienvenus
Il y a quatre ans, une suspicion de fraude sur l’élection présidentielle avait déclenché la révolution verte. Interrogé sur l’envoi éventuel d’observateurs étrangers pour cette élection, le porte-parole du Conseil des gardiens juge la proposition inacceptable.
« Notre peuple honorable et révolutionnaire verrait d’un mauvais œil et d’une façon déshonorante le fait que l’on vienne contrôler son élection ».
Le porte-parole conclut en espérant les journalistes étrangers présents pour l’élection relayeront les vraies informations sur l’Iran et les aspirations du peuple iranien.