Avec notre envoyée spéciale à Téhéran, Murielle Paradon
Dans un stade surchauffé, Mohammad Reza Aref appelle ses partisans à voter massivement vendredi pour l’élection présidentielle. Tous sont jeunes et voient dans cet homme un espoir de changement.
« Je souhaite que les réformes et les changements aient lieu. Pour moi, Aref, Rohani ou Moussavi, ça n’a pas d’importance. L’essentiel, c’est qu’il faut des réformateurs, assure Mohammad, 26 ans. Dans ce pays où il y a une répression qui dure, il faut garder cet esprit des réformes et de changement. Il faut montrer à notre peuple qu’une fois de plus on est sur la scène politique. Nous sommes là. »
Quatre ans après l’échec de la révolution verte et l’emprisonnement de ses leaders, l’opposition manquait de voix. Mohammad Reza Aref n’est peut-être pas très charismatique, mais il est le seul candidat réformateur en lice. Et pour ces jeunes c’est un espoir, aussi maigre soit-il.