Selon une source proche du Hezbollah, la milice du parti libanais et l'armée syrienne maîtriseraient 80 % de la ville. Les rebelles sont cantonnés au nord et à l'ouest de Qousseir.
Ce mercredi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'aviation pilonne cette zone pour les en déloger. Cette campagne aérienne s'accompagne toujours de combats de rue. Le Hezbollah libanais est très bien rodé à la guérilla urbaine. Il est en première ligne dans les combats à Qousseir. Et il a essuyé de lourdes pertes ces derniers jours. Voilà pourquoi sans doute des renforts ont été envoyés par le Hezbollah, mais aussi par Damas.
Les forces spéciales de la garde nationale, très bien entraînées à la guérilla urbaine préparent une « opération d'envergure » pour reprendre le dernier carré encore aux mains des insurgés, selon l'OSDH.
Les insurgés, aidés par des combattants libanais sunnites, opposent une résistance acharnée. Qousseir est hautement stratégique pour le régime, car elle relie Damas au pays alaouite dont est issu le clan Assad, et pour les insurgés, car c'est la route du ravitaillement en provenance du Liban.