Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
L’envoi de casques bleus en Syrie fait partie des options qui sont à l’étude à l’ONU. L’émissaire Lakhdar Brahimi a demandé aux experts de travailler sur une force d’interposition. A ce stade, cette force n’est qu’une hypothèse. Les casques bleus ne peuvent théoriquement se déployer que si un accord de paix est signé. Etant donné le niveau de violence en Syrie, les stratèges de l’ONU envisagent une force « robuste », de plusieurs milliers d’hommes, possiblement jusqu’à 10 000. Cette force pourrait, dit-on à l’ONU « rassurer certains groupes ethniques » et aider à stabiliser le pays, mais les diplomates préviennent que les casques bleus ne pourront pas remplir efficacement un mandat de protection des civils.
Des contacts ont été pris avec les autorités syriennes, qui se ne sont pas opposées à la présence de casques bleus. Du côté des rebelles, c’est plus compliqué. L’ONU ne sait pour l’instant pas vraiment à qui parler tant l’opposition est fragmentée.